C’est un recueil qui est plaisant à lire avant de se coucher parce que les chroniques font environ de trois à quatre pages, ce qui veut dire qu’on peut se taper un petit chapitre ici et là! Il se lit bien et vite et surtout, ce n’est pas redondant. Qu’elle parle d’un thème de façon cynique ou douce, ce n’est jamais accompagné de lourdeur, et j’apprécie beaucoup que les sujets soient diversifiés et importants mais qu’ils demeurent faciles à lire.
Ma chronique favorite est « Le (petit) lexique du féminisme » parce qu’elle parle avec humour de comment interagir en présence de gens qui ne comprennent pas nécessairement le féminisme et donne des outils, sous forme de définitions de mots, pour les apprentis féministes ou pour ceux qui souhaitent simplement être conscientisés à une certaine réalité.
De plus, j’ai aussi été ébranlée par « La fois où j’ai dit non », qui met en perspective la pression que la société met sur les épaules des femmes en ce qui concerne la sexualité. C’est une genre de suite à la chronique que j’ai mentionné plus haut. L’autrice, Rosalie Bonenfant, nous ouvre carrément son coeur et sa tête afin de nous partager ses humeurs, comme le dit si bien le titre de son premier roman.
Bref, un bon petit livre qui parle avec beaucoup d’émotions au fil des pages. ❤️
Merci beaucoup aux Éditions Hurtubise pour l’envoi! Je me demande ce que nous réserve Rosalie pour la suite!